1. Ignorer les fondamentaux
Power BI n’est pas une solution autonome ni magique. Sans modèle de données solide, sans relations fiables et sans contexte de filtre réfléchi, aucun décisionnel sérieux n’est possible.
2. Confondre Desktop et Service
La version Desktop sert à créer à publier. La version online Fabric sert à partager et à sécuriser. Les mélanger, c’est perdre contrôle et rigueur.
3. Oublier le modèle en étoile
Les tables de faits au centre, les tables de dimensions autour. Les faits mesurent, les dimensions expliquent. Ne jamais les confondre ni les mélanger. Autrement : relations bancales, calculs faux, rapports lents.
4. Mal préparer les données avec Query
Conserver des colonnes inutiles, des formats incohérents, des doublons, c’est oublier la performance. Le modèle s’alourdit, les mesures s’embrouillent. Moins de colonnes, des formats justes, des données compressées sont la garantie d’un modèle léger et d’un rapport fluide.
5. Surcharger Power Query
Des données et des étapes de requêtes inutiles = lenteur. Il faut filtrer au plus tôt tout ce qui peut l’être, transformer au bon endroit, rationaliser, commenter, alléger. Ce sera ensuite trop tard avec DAX ou les visuels.
6. Penser Excel
Power BI n’est pas un tableur. Il faut éviter les colonnes calculées à répétition et plutôt utiliser DAX et les dimensions.
7. Négliger le contexte de filtre
C’est le cœur du moteur DAX. Sans maîtrise des filtres, pas de décisionnel efficace en temps réel, tout juste un descriptif instantané.
8. Mal gérer la publication
Publier un rapport ne suffit pas. Il faut concevoir de bons tableaux de bord, planifier les actualisations, gérer les accès, sécuriser l’accès aux données.
9. Oublier la sécurité
Sans sécurité au niveau des lignes (RLS), toutes les données deviennent publiques, visibles par tous.
10. Épingler sans réfléchir
Les tableaux de bord figés tuent l’analyse. Il faut épingler en priorité les visuels les plus dynamiques, ceux qui racontent une vraie histoire.